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Une arme à feu, plusieurs armes tranchantes en forme d'étoile, et une capsule de drogue sur une table.

Succès estival pour les ESARC au Manitoba

De mars à la mi-juillet, au Manitoba, la police a saisi plus d'un kilo de drogue et près de 50 armes à feu. Crédit : GRC

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Les équipes de réduction de la criminalité en milieu rural de la GRC au Manitoba obtiennent des résultats.

Plus tôt cette année, la GRC au Manitoba a ajouté deux nouvelles équipes de soutien à la réduction de la criminalité (ESARC) et a agrandi l'équipe déjà en fonction dans le nord du Manitoba.

De mars à la mi-juillet, les trois équipes ont travaillé sur 60 dossiers menant à 68 arrestations et à la saisie de 46 armes à feu, de plus de 1 200 g de cocaïne et de méthamphétamine et de 76 000 $.

« Elles offrent un soutien additionnel aux membres des Services généraux afin de proactivement cibler les criminels qui mènent leurs opérations dans les régions rurales de notre province  », dit le surint. pr. Rob Hill, superviseur des enquêtes criminelles de la GRC au Manitoba.

Les policiers des petits détachements ruraux sont très occupés par les appels de service et les patrouilles, mais les équipes de soutien spécialisé ont le temps d'étudier les statistiques et les renseignements criminels, d'organiser des opérations et de se tenir au courant des mandats d'arrestation actifs et des multirécidivistes.

Les équipes d'enquêteurs chevronnés s'attaquent à beaucoup de crimes, mais ciblent souvent le trafic de drogue, les crimes contre les biens et les armes à feu. Ils appuient aussi les détachements durant des opérations éclair pour exécuter des mandats d'arrestation et pour assurer la conformité aux conditions de mise en liberté sous caution ou de libération conditionnelle.

« Comme nous ne répondons pas aux appels de service, nous pouvons être proactifs et nous concentrer sur les communautés que nous servons », dit le cap. Uriah Butler, de l'ESARC du district du nord du Manitoba.

Incidence sur les renseignements

Chaque équipe comprend un analyste qui étudie les tendances criminelles, fait le suivi des multirécidivistes et cherche des liens possibles entre les crimes. L'information peut servir à élaborer des pistes et à éclairer les opérations policières.

« La composante analytique est inestimable », dit le surint. pr. Hill.

Les équipes utilisent diverses techniques comme le recours aux sources humaines, la surveillance et les échanges réguliers avec les policiers de première ligne sur ce qu'ils voient durant leur travail.

« La répression axée sur le renseignement est très importante pour ce que nous faisons, dit le gend. Jason Shaw de l'ESARC de l'ouest du Manitoba. L'assistance des membres de la communauté et les tuyaux du public nous aident à faire notre travail. »

Quand plusieurs vols de VTT et de motoneiges ont été signalés dans l'ouest du Manitoba, l'ESARC a ouvert une enquête.

« Nous avons établi un lien potentiel entre plusieurs dossiers et nous avons pu identifier des suspects et déterminer des lieux où les articles volés se trouvaient », dit le gend. Shaw.

À la fin de l'enquête, la police a retrouvé pour plus de 100 000 $ de VTT et de motoneiges. Deux individus ont été arrêtés et des accusations ont été déposées contre eux.

Possibilités de mentorat

Les équipes collaborent souvent avec les nouveaux policiers de la GRC sur les enquêtes. Les membres de l'ESARC examinent les techniques d'enquête possibles et aident à recueillir de l'information et à obtenir des autorisations judiciaires.

« Les nouveaux membres dans les détachements profitent de l'expérience des policiers chevronnés », dit le surint. pr. Hill.

Quand un policier de la GRC reçoit un tuyau à propos d'un trafic de drogue, il transmet l'information à l'ESARC du district de l'ouest, qui aide à élaborer des techniques d'enquête afin d'obtenir des mandats et d'effectuer une perquisition.

« L'ESARC a pu offrir un appui et aider à saisir une grande quantité de drogue dans une région rurale », dit le gend. Shaw.

Les efforts ont mené à la saisie d'environ 500 g de méthamphétamines et 100 g d'héroïne.

La première ESARC a été mise sur pied dans le nord du Manitoba en 2011.

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