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Devant un hélicoptère, un policier de la GRC et un agent de conservation se tiennent dans la neige profonde, le pouce levé.

La GRC et des agents de conservation mettent en commun leurs connaissances de l’arrière-pays

En novembre, le service des agents de conservation de la C.-B. et la GRC ont uni leurs efforts pour patrouiller dans la zone de gestion des accès Muskwa-Kechika. Crédit : GRC

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À Fort St. John, en Colombie-Britannique, où la zone d'intervention de la GRC couvre plus de 46 000 kilomètres carrés de villes et de forêts, il n'est pas rare de voir des policiers et des agents du Conservation Officer Service (service des agents de conservation) de la Colombie-Britannique travailler ensemble.

Les deux organismes font équipe pour accomplir diverses fonctions comme les patrouilles dans l'arrière-pays et les contrôles des déplacements. Ils sont à l'affût de tout type de situation, de la conduite avec facultés affaiblies aux animaux chassés illégalement en passant par les violations des lois sur les armes à feu.

« Les deux organismes ont leurs propres priorités et objectifs en matière d'application de la loi, mais ils ont aussi de nombreuses fonctions en commun », explique le sergent de la GRC Tim Paulmert, qui a travaillé avec des agents de conservation dans tout le nord-est de la Colombie-Britannique pendant ses 17 années de service à Fort St. John.

Cette collaboration permet aux policiers de la GRC et aux agents de conservation de mettre en commun leurs connaissances et leur expertise, ce qui est particulièrement important pour travailler dans les profondeurs des bois.

En novembre dernier, lorsque le gendarme de la GRC Stephen Adams a dû aller travailler dans la zone de gestion des accès Muskwa-Kechika, en région éloignée, il a communiqué avec le service des agents de conservation pour obtenir de l'assistance sur le terrain.

« Ils connaissent beaucoup de détails sur les zones rurales dont nous ne sommes peut-être pas au courant, au Détachement de Fort St. John », dit le gend. Adams, qui a été affecté dans la région au printemps dernier après avoir obtenu son diplôme à la Division Dépôt, le centre de formation de la GRC, en avril.

À bord d'un hélicoptère de la GRC en direction de l'arrière-pays, le gend. Adams et Tristan Montjoy, agent de conservation, ont profité de l'occasion pour vérifier le respect par le public des règlements de chasse et des restrictions concernant les véhicules hors route.

« Nous avons également mené une enquête dans la région, explique l'agent Montjoy. C'était la saison de la chasse au bison à cette période de l'année, et certaines restrictions visant les véhicules à moteur étaient en vigueur. »

Grâce à l'apprentissage qu'ils font auprès des agents de conservation, les policiers de la GRC sont mieux en mesure de veiller à protection de la faune et des zones écologiques fragiles.

« Malheureusement, le braconnage est un problème ici. Il est donc important que nos membres de la GRC apprennent des agents de conservation les pouvoirs d'exécution de la loi qui s'appliquent au braconnage et la façon de reconnaître un animal chassé illégalement », explique le serg. Paulmert.

Les régions isolées ne sont pas les seuls endroits où les policiers de la GRC et les agents de conservation font équipe.

Lorsque des interactions entre les humains et la faune sont signalées, qu'il s'agisse d'un ours qui s'est aventuré en ville ou d'un animal qui a été heurté par un véhicule, la GRC peut appeler les agents de conservation pour obtenir des conseils. Il arrive également que les agents de conservation demandent l'assistance de la GRC.

« Quand nous avons affaire à des ours, il est bon de pouvoir compter sur des bras supplémentaires », indique l'agent Montjoy.

L'été dernier, lorsqu'une famille d'ours s'est aventurée dans des cours-arrières où se trouvaient des buissons à baies et des arbres fruitiers, à Fort St. John, des agents de la GRC ont aidé à contrôler la foule pendant que les agents de conservation s'affairaient à anesthésier et à capturer les ours, ce qui a permis de relocaliser les animaux en toute sécurité en dehors de la ville.

« À la Division Dépôt, on insiste vraiment sur l'importance des partenariats et du travail d'équipe. Il est très enrichissant d'entretenir une telle collaboration avec les agents de conservation », déclare le gend. Adams.

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