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Des questions liées à la COVID-19 pour aider les policiers

Les opérateurs des télécommunications travaillent jour et nuit depuis le début de la pandémie et fournissent de l'information essentielle aux premiers intervenants. Crédit : GRC

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Chaque fois qu'un policier de la GRC intervient à la suite d'un appel de service, un opérateur des télécommunications à une station de transmissions opérationnelles a, au préalable, posé des questions à l'appelant afin d'assurer la sécurité des premiers intervenants et du public.

Depuis le début de la pandémie, les opérateurs des stations de transmissions opérationnelles (STO), qui reçoivent et répartissent les appels de service, posent des questions liées à la COVID 19 aux appelants afin d'aider les policiers en vue de leurs interventions.

Les opérateurs posent une série de questions simples afin de déterminer si une personne se trouvant sur les lieux de l'incident ou impliquée dans celui-ci a fait un voyage au cours des deux semaines précédant l'incident, présente des symptômes de la COVID-19 ou a obtenu des résultats positifs à un test de dépistage de la maladie.

Les renseignements recueillis aident les policiers à se préparer avant d'arriver sur les lieux de l'incident et à prendre les précautions nécessaires une fois sur place.

« Nous sommes les premiers à répondre aux membres du public, et les policiers comptent sur nous pour rester en sécurité », affirme Darryl Macdonald, chef de STO à l'Île-du-Prince-Édouard.

Si les questions liées à la COVID-19 s'ajoutent aux mesures prises par les opérateurs des télécommunications, elles cadrent avec leur travail quotidien afin de soutenir les agents de première ligne.

Habituellement, les opérateurs des télécommunications cherchent à savoir qui est impliqué dans l'incident, le lieu et la nature de l'incident et si des drogues, de l'alcool ou des armes sont en cause.

Les policiers de la GRC appelés à intervenir sur les lieux sont très reconnaissants lorsqu'ils reçoivent de l'information supplémentaire.

« Nous comptons beaucoup sur eux, et le fait qu'ils prennent ces mesures additionnelles nous aide grandement au quotidien », soutient le gend. Adrian Boal du Détachement d'Estevan, dans le sud de la Saskatchewan.

Les questions supplémentaires posées aux appelants ne sont qu'une facette du travail effectué par les STO pour freiner la propagation du virus. En effet, par souci de sécurité pour les employés, les bureaux ont été réaménagés et les horaires ont été adaptés afin que les consignes de distanciation physique soient respectées, et les espaces de travail sont nettoyés fréquemment.

« Les STO partout au pays se sont immédiatement mis au travail pour veiller à protéger les employés », raconte M. Macdonald.

On a suivi de près l'information et les avis diffusés par les organismes de santé publique locaux, provinciaux et nationaux afin d'assurer un milieu de travail sécuritaire pour les opérateurs des télécommunications.

Selon Richard Millette, qui supervise la STO à Ottawa, l'information circule en continu. « Les employés travaillent en équipe et sont attentifs aux besoins de tous. »

Le lavage des mains et la désinfection fréquente des souris et des claviers d'ordinateur ainsi que des poignées de porte sont particulièrement importants. Les opérateurs ne peuvent pas porter de masque pendant les appels, car ils doivent bien se faire comprendre à la radio et au téléphone.

« Je félicite les opérateurs des télécommunications, conclut M. Macdonald. Ils n'ont pas la possibilité de travailler à la maison, et bon nombre d'entre eux doivent modifier leurs horaires et trouver des solutions pour faire garder leurs enfants. »

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